A la mémoire de notre cher TAO qui nous a quittés un samedi 29 JUIN 2013
Tout a commencé un mois de Juin 2003 ou nous t’avons rencontré dans un chenil sans avoir l’intention de revenir avec une petite boulle de poil, mais tu as réussi, avec ton regard malheureux qui t’a caractérisé pendant des années, à nous faire cogiter et donc à t’accueillir dans notre famille. Certes nous étions jeunes et peut être certainement inconscient du changement et des conséquences que cela pouvait provoquer pour en citer : les sorties matinales ou tu te gèles, la monté du bd André Aune à notre dame de la garde, enlever le pyjama pour ce mettre en tenu de sortie, t’apprendre (quand nous étions en ville) à faire les crottes dans le caniveau, gérer quand tu étais encore petit toutes les catastrophes, aboiements, pipi caca a la maison, urgence au vétérinaire quand tu as décidé de prendre de l’Advil, et les moments de solitudes car oui nous avons commencé a cotiser à notre non retraite tôt ! Il doit y en avoir d’autres mais les mauvais moments s’oublient vite.
Tu étais là avec nous au Frioul, avec Richard dans mes débuts d’apprentissage du Taekwondo en pleine nature a Gémenos, a Pernes les fontaines pour les Pâques, à Megève ou la première nous t’avons donné des cachets pour la route ou tu es devenu amorphe sur la banquette arrière de la Twingo, une deuxième fois a Megève avec t’a mère adoptive Oura que tu as perdu de vue quand tu avais 7 ans, a tous les noëls pour faire le réveillon et ouvrir les cadeaux le matin au réveil et manger les dessous de table que te donnait notre cher Papi francis, a la plage pour profiter des premières baignades. Tu étais également là pour la soirée de nos fiançailles, et nos nombreuses soirées arrosées
Tu étais là à Megève quand la maitresse était enceinte sans la savoir, lors du déménagement et tu étais là le Mardi 10 janvier 2006 au soir quand en catastrophe nous sommes parties à la maternité à attendre dans le coffre de la voiture et ensuite revenir avec moi à la maison. Tu étais de retour le 18 Janvier pour faire connaissance avec Lou-Ann. Toi aussi tu as du passer de mauvaise nuit dans ton panier en plastoc. Nous le savions déjà mais de suite nous avons vu que tu serais un chien patient avec les enfants. Présent pour le bathème de Lou-Ann, tu l’as vus grandir mois après mois et par la nature humaine tu as du constater que tu prenais moins de place dans notre agenda mais nous avons fait au mieux quand tu n’étais pas avec nous en vacances tu l’étais toi-même également avec tes maitres par procuration à faire de belles balades dans les forêts de Luminy, dans les calanques ou à faire du footing avec mon frère Fabien. Je n’exprime pas la difficulté à trouver un compromis entre les sorties en t’a compagnie ou te laisser seul a la maison nous obligeant dès fois à renoncer ou rentrer plus tôt mais c’était les conditions que nous avons acceptées. Tu as été également brave avec Mamie avec qui tu es resté quelques fois à la pauline, comble du sort tu nous as quitté pendant que Mamie prépare ses bagages pour partir en maison de retraite.
Je me souviens des balades matinales en pleine forêt en plein noir avec le bruit des canons des chasseurs en embuscades derrière les buissons là tu avais du plaisir à rencontrer des chiens et à être libre de tes mouvements. Progressivement tu as préféré les balades au tour de la résidence ensuite à l’endroit où les enfants avaient du plaisir à te sortir pour jouer au ballon. Puis tu as commencé à avoir de la difficulté à monter les marches nous obligeants a utiliser l’ascenseur, puis a glisser dans les marches pour descendre et ensuite progressivement tu as changé discrètement de trajets en utilisant ceux les plus adapté à la douleur que tu avais. Malheureusement le mal que tu avais ne te permettait plus de ressentir du bonheur a quitté ton panier et malgré le traitement que ton vétérinaire M PINTO t’a donné il n’y a avait aucune amélioration.
Je me rappelle les vieilles dames qui en croisant ton chemin avez une peur bleu que tu fasses d’une bouché de leur animal. Mais en réalité tu avais peut être plus peur qu’eux … et quel bonheur de pouvoir te laisser sans laisse pendant les balades tu as bien compris les séances de dressage que tu as eu quand tu étais encore jeune.
Avec les années tu as laissé ton beau collier suisse en cuir noir, ramené par les grands parents, par le collier en acier qui faisait toujours du bruit quand tu mangé ton repas dans la gamelle. Ce bruit de GLING qui restera graver dans mon oreille quand tu te secouais dans le salon. Oui les nombreux poils que tu m’étais partout à cause d’une certaine peau que tu avais, une peau sèche à laquelle nous devions utiliser un certain champoing. Un autre Champoing que j’ai dû te faire était celui contre la teigne ce champignon terrible qui a fait tomber progressivement tout tes poils. Durant tes derniers mois j’ai dû te donner 2 douches par semaine afin de l’éliminer. La plus grande fierté a été que tu partes avec le plus joli poil que tu n’as jamais eu.
Ne parlons pas de tes coudes que tu usés car tu n’étais pas un chien de petite taille ! Ce qui t’a permis d’acquérir par la maitresse couturière un pouf sur mesure que nous garderons en souvenir de toi et j’ai une petit idée a quoi il nous servira après un bon nettoyage. Nous avons gardé des poils de ton pelage celui-ci qui t’a valu le nom de hyène. Je me rappelle le regard des enfants quand il te croisé « oh on dirait un tigre »
Ce support de panier en plastique de couleur verte qui appartenait déjà à un autre chien. Dans lequel tu faisais des gémissements durant tes repos et dans lequel tu te sentais en sécurité proche de nous.
J’ai oublié de parler des origines de ton nom car oui le dessin animé est de nouveau à la mode. Les mystérieuses cités d’or ou nous retrouvons le personnage nommé TAO. La race je ne préfère pas en parlé AKITA INU ? Non impossible après de nombreuses recherches nous avons validé avec le vétérinaire tes origines, un rapprochement avec la race de chien U CORSINU un chien corse !
Je dois malheureusement parlé de cette maladie « l’arthrose » qui a dévoré tes os petit à petit et malgré la prise d’anti douleurs ceci ne t’a pas permis de vivre plus longtemps. Dernièrement tu avais de plus en plus de mal a marcher et faire tes besoins. Pire tu étais tellement fatigué que tu t’allongé pour nous montrer le mal que tu avais. Un certain Mardi 25 JUIN par téléphone nous avons dû nous rendre à l’évidence avec le vétérinaire qu’aucun traitement ne pouvait remédier a ton mal être. Le vétérinaire a su trouver les bons mots pour en venir a ce fameux Samedi 29 JUIN 12H00. Nous avons eu 3 jours pour nous préparer et a informer nos enfants de ton départ. Le moment où Lou-ann a clairement réalisé le sens de la chose était à partir de la veille ou nous ne pouvions malheureusement plus contrôler nos émotions devant la famille.
Un dernier au revoir des enfants avant d’amener les enfants chez Sandra. Sans doute inconscient de la chose de notre petit Eliott mais Lou-Ann avait partagé de nombreux moments avec son chien. Que dire entre le banal il part au ciel, un jour tu le retrouveras, de là-haut il prend soin de toi …
En suite 45 minutes de moment seul avec sa maitresse et son maitre, moment dur qu’il a clairement du comprendre. Dernier moment dans sa maison, dernier au revoir a son amis Zoé la chatte qui avait eu la surprise d’avoir un nouveau compagnon pour ses 1 ans. Dernier crouton de pain que j’avais acheté pour l’occasion, dernière fois ou ne devons plus fermer la porte du salon avant de partir, dernière fois ou tu descendra ces marches que tu avais tant de mal a emprunté sans glisser, dernière fois ou tu feras ton pipi et dernière fois que tu monteras dans la voiture, adieu maison.
Je me rappellerai de ce moment d’arriver au centre vétérinaire ou il y avait moins de monde que d’habitude et pas de questionnement sur la raison de notre rendez-vous. Tu as pu gouter à 2 bonbons à la senteur de poisson en attendant de croiser le fameux échange de regard avec ton vétérinaire qui montra des signes de compassions avec tes maitres sans échanger des mots, en un seul regard. Ce regard difficilement maitrisable vu la peine que nous avons. Pas de moment de répit dans la salle d’attente, dernière fois ou je dois t’aider à te lever. Maintenant tu comprends que tu vas faire tes derniers pas en te faisant appâter avec des bonbons pour avancer. Cette salle que nous connaissions bien et où tu avais eu ton vaccin contre la rage deux mois auparavant.
Un petit rappel par le vétérinaire sur la décision que nous avons dû prendre suite à l’inefficacité des médicaments. Ensuite nous avons décidez de prendre le temps de te dire au revoir par une anesthésie par voix musculaire nous laissons 5 minutes supplémentaires, des minutes à la fois trop courte et trop longue. Je n’oublierai jamais ce moment paisible de te voir prendre du plaisir à t’endormir tout doucement en relâchant tes muscles petit à petit en entendant nos voix pour finalement t’endormir. Arrêt des lumières, dernier regard et un dernier au revoir en te remerciant d’avoir partagé une partie de notre vie
Nous récupèrerons tes cendres afin de les déployer aux endroits que tu appréciais
J’ai commencé à écrire ces lignes avant ton départ afin de pouvoir faire le deuil plus facilement et garder une trace ainsi que partager nos derniers moments aux différentes personnes que tu as connu.
Tu as été et tu resteras mon meilleur compagnon, celui qui ne porte pas de jugement, celui qui reste fidèle. Tu garderas toujours une place dans mon cœur et je n’oublierai jamais tous les moments de bonheur que tu nous as apportés
Adieu mon compagnon
